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  • Judith

Préparer son jardin pour l’hiver

Dernière mise à jour : 4 avr. 2020

Cette semaine, la première tempête de l’hiver a recouvert nos jardins d’une bonne couche de neige. De la neige à la mi-novembre, c’est assez rare, et on a été un peu pris au dépourvu. Heureusement que la majorité des tâches de fermeture du jardin étaient terminées! Quand on travaille à l’extérieur et qu’on dépend de la météo, le temps passe tellement vite et il est important d’établir des priorités.

Dans cet article, je vous partagerai quelques tâches que vous pourriez ajouter à votre préparation de vos jardins et de vos plates-bandes pour l’hiver afin de gagner du temps au printemps et de protéger le sol des grands froids. Nous n’avons pas eu le temps de tout faire cette année, et certains points sont plus importants que d’autres. Pour nos lecteurs québécois, cet article arrive peut-être un peu tard (désolée 😦 !), mais pour nos lecteurs européens, il n’est peut-être pas trop tard 😛

  1. Désherber : retirer les mauvaises herbes permet de prendre de l’avance pour l’année suivante. Si vous les laisser au sol, il est tout probable qu’elles repousseront l’année suivante. Concentrez-vous sur les mauvaises herbes dans les zones de culture. Personnellement, nous n’avons pas retiré celles des allées où nous marchons, car il y en avait trop (nous allons couvrir les allées de paille l’année prochaine).

  2. Ajouter du paillis : Le paillis au jardin est bénéfique de plusieurs façons. Il permet d’éviter l’érosion du sol, d’empêcher les mauvaises herbes de pousser, d’enrichir le sol en se décomposant, d’aider le sol à conserver son humidité et à rester meuble et d’éviter l’exposition directe du sol aux éléments. Voici quelques exemples de paillis : feuilles mortes déchiquetées (gratuit en automne), bois raméal fragmenté (BRF), écailles de sarrasin, tontes de gazon (ce que nous avons pris, en les mélangeant aux feuilles mortes), paille (moins riche), etc. Évitez les paillis de conifère. Il est mauvais pour le sol de laisser une terre à nu en hiver.

  3. Planter des bulbes printaniers et des semis hâtifs: Si vous voulez de jolies fleurs au printemps (tulipes, jonquilles, jacinthes), c’est le moment de les planter. Aussi, vous pouvez planter votre ail, et même semer des épinards.

  4. Garder les feuilles mortes: Les feuilles mortes sont une ressource très précieuse (et gratuite) à l’automne. On peut les utiliser comme paillis ou les mettre dans le compost. Elles sont une source de carbone. Il est conseillé de les déchiqueter pour accélérer leur décomposition.

  5. Récolter les légumes restants: Cela va de soi, mais on peut penser à récolter aussi les tomates vertes et trouver une façon délicieuse des les apprêter. Voir notre article sur l’utilisation des tomates vertes, ici.

  6. Rentrer et empoter les fines herbes: Si vous voulez conserver certaines fines herbes (romarin, basilic, origan, etc.) durant l’hiver, vous pouvez les mettre en pot. Il y a de bonnes chances qu’avec de bons soins, une légère acclimatation et assez de soleil, elles puissent survivre à l’intérieur.

  7. Pratiquer l’autocompostage: L’autocompostage, ou organicyclage, est une méthode d’entretien minimal visant à imiter ce que fait la nature en laissant les matières organiques au sol afin de le nourrir et le protéger. Concrètement, cela signifie de laisser en place les tiges des végétaux, les brindilles, les feuilles mortes et les fleurs fanées. Nous pratiquons l’autocompostage partiel, car nous retirons certains plants inesthétiques ou qui avaient été touchés d’une maladie (par exemple, les plants de tomates ou de courges). L’avantage de cette pratique, en plus de gagner du temps, est que le sol s’enrichit d’une année à l’autre, car on ne lui retire rien. On lui laisse les débris végétaux nécessaires pour se régénérer sans apport supplémentaire. C’est une pratique qui s’inscrit dans une démarche de permaculture. Pour en apprendre davantage : Autocompostage

  8. Déterrer les bulbes non rustiques: Contrairement aux tulipes ou aux jonquilles, certains bulbes ne résistent pas à nos hivers. Les glaïeuls, les dahlias, les bégonias tubéreux en sont des exemples. Il faut penser à les rentrer à l’intérieur à l’automne.

  9. Remuer la surface du sol: Si vous ne pratiquer pas l’autocompostage, il peut être utile de remuer le sol une dernière fois (à l’aide d’une grelinette, par exemple) avant d’appliquer votre paillis. Évitez le bêchage intensif qui ne fait qu’abîmer la structure du sol.

  10. Décider des légumes que l’on désire laisser dans le sol pour l’hiver : Pour certains légumes, la terre froide sous la neige représente la façon la plus naturelle et facile de les conserver. Il s’agit de légumes racines comme les carottes, les navets, les panais et le raifort.

  11. Nettoyer les gouttières: Une tâche qui sort un peu de l’univers du jardinier, mais dont il faut se rappeler lorsque vous avez beaucoup d’arbres sur votre terrain.

  12. Nettoyer, réparer et organiser ses outils: L’automne est un bon moment pour repenser son organisation et partir du bon pied au printemps.

  13. Mettre une bâche occultante (bâche de polyéthylène) : Si vous êtes comme nous et vous agrandissez votre jardin chaque année, la bâche occultante, qui est en fait une grande toile noire, est pratique pour tuer les herbes en les privant de lumière. Vous pouvez la mettre à l’automne pour que votre nouvelle parcelle soit prête au printemps. Voici à quoi ressemble la nôtre. Nous l’avons installée en juillet.

  1. Rentrer les tuteurs à tomates et autre structures temporaires du jardin

 

Voici l’évolution de notre jardin de juillet à novembre. 

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Juillet 2018 (l’abondance)


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Octobre 2018 (la décrépitude)


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Novembre 2018 (le repos)


Et vous, quels sont vos travaux extérieurs incontournables à l’automne ? 🙂

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